Une relation de confiance comme pierre angulaire de la démarche d’aide
Le souhait d’entreprendre une démarche d’aide doit émerger de la personne elle-même, puisque le suivi communautaire est offert sur une base volontaire. La relation est caractérisée par la mise en place de conditions qui favoriseront la confiance, le partage et le respect mutuel. Le point de départ de cette relation est l’établissement d’un lien de confiance, qui vise d’abord à solidifier l’alliance thérapeutique entre la personne intervenante et la personne utilisatrice des services afin que les « deux travaillent dans un esprit de collaboration à la recherche de moyens pour l’amélioration de la situation de la personne aidée en se centrant sur le sens qu’elle donne à son expérience et les transformations qu’elle souhaite apporter dans sa vie »1. Il est donc primordial que la personne utilisatrice des services ressente une préoccupation réelle de la part de la personne intervenante pour l’aider à atteindre un mieux-être.
1 Regroupement des ressources alternatives en santé mentale du Québec. Balises pour une approche alternative des pratiques de soutien communautaire en santé mentale. Novembre 2006, p.4.